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Le solitaire - Votre histoire exquise avec épilogue

27 Novembre 2007 , Rédigé par Chana Publié dans #Histoires exquises - Reconstitution


Le solitaire - Votre histoire exquise avec épilogue
Je vous remercie tous pour vos participations actives à cette deuxième histoire exquise. Plus que de grands discours, la lecture du récit de Paul le solitaire, vous captivera autant qu'elle m'a collée à mon écran, j'en suis sûre. C'est un plaisir pour moi de vous la livrer avec son épilogue.

Et bien sûr, le nom de chaque auteur comporte un lien direct vers son bloc car j'estime que c'est un juste retour des choses. C'est ma façon de vous dire : merci.

Le début de l'histoire, souvenez-vous...

Paul est un homme de 32 ans. Solitaire, il fuit la foule et n'a que très peu d'amis. En ce soir de Noël, et comme il le fait depuis plusieurs années, il s'installe, seul, devant son écran de télévision. Plongé dans "Le bêtisier de Noël", seule émission qu'il a envie de regarder et dont il est sûr qu'elle ne sollicitera pas trop son intellect, il déguste la petite bûche qu'il a achetée au supermarché du coin.
Soudain on sonne à la porte. Intrigué, il va ouvrir. Il n'attend pourtant personne. Se tient devant lui un livreur qui lui remet un paquet contre une signature.
Il regagne le salon, surpris mais impatient d'ouvrir ce colis qu'il n'attendait pas.

Loula Son coeur bat la chamade. Que lui arrive-t-il, ce n'est tout de même pas un colis qui va le troubler ? Il défait avec application le scotch tout en scrutant l'étiquette de la poste pour connaître le lieu d'expédition, mais étrangement, ce paquet ne semble venir de nulle part, bizarre ! De plus en plus intrigué il continue d'ôter le collant qui empêche son ouverture. Il se sent fébrile, ses mains tremblent. Il est sur le point d’ouvrir la boîte.

Audrey Réfrénant son envie de déchirer en toute hâte l’emballage, il soupèse le petit paquet, l’observe comme si ses yeux pouvaient voir à travers. Lui qui a renoncé à tout plaisir depuis des années s’en veut presque de céder à cette excitation quasi enfantine. Le nom de l’expéditeur ne lui évoque rien de connu ; sans doute une société quelconque après tout, qui dérange les solitaires de Noël avec une publicité de plus. Luttant ainsi contre le désir d’une bonne surprise, lentement, il se décide à découvrir ce que le paquet peut bien contenir. L’excitation fait place à la stupeur : cet objet ne lui est que trop familier ; il a tout fait pour l’effacer de sa mémoire sans jamais y parvenir.
 
Le bigorneau Il sort donc cet objet doré...il semble que...Oui c'est bien cela, c'est bien un point d'interrogation, il mesure une vingtaine de centimètres sur trois  environ, un peu resserré dans la boucle...et une petite boule sous le crochet tient avec une petite chaîne...Le voilà bien avancé....il y a un petit triangle derrière pour l'accrocher au mur...Qui a bien pu lui envoyer ça ?

Flo
 Et si tout simplement il s'agissait d'un miracle de Noël, si c'était une chose qui parait inutile, mais en fait, recèle la plus grande des richesses, qui va tirer Paul de sa solitude...

Ephemeridiae Paul est Perplexe face à cette arme en forme de point d'interrogation. Un drôle de point d'interrogation qui se suspend au mur et qui s'ouvre pour permettre à une lame de luire dans la lumière blafarde de sa solitude... Paul regarde encore cette arme qu'il connaît trop puis inspecte la boîte, à l'intérieur, il y a un petit mot…

Eawyne
 Intrigué, Paul pose l'emballage désormais inutile sur la table, sans prêter attention au reste à l'intérieur. Même le léger scintillement qui commence à croître n’attire pas son attention, toute occupée qu'elle est sur cet étrange cadeau. Il s'est dirigé vers le petit sapin qu'il a décoré lui-même quelques jours plus tôt... Un petit sapin chétif, trois ou quatre boules, une guirlande qui ne clignote plus et deux paquets contenant les quelques achats qu'il s'est fait à lui-même, la veille. Sa vie ressemble à une phrase vide, et ce point d'interrogation se trouve soudain là comme un cheveu au milieu d'une soupe !

Petite Momie Il  dépose le paquet sur un coin du buffet et le contemple. Va t-il l'ouvrir ? Il se souvient qu'enfant, il détestait les surprises. Il décide de l'ouvrir néanmoins. Ce qu'il y découvre lui arrache un cri d'effroi. Paul porte une main sur son coeur qu'il sent faiblir : C'est une petite clé rouge enroulée dans une feuille blanche sur laquelle a été marqué "Nul ne peut échapper à sa destinée" , une écriture rouge, du sang.  Ils l'ont retrouvé. Paul sait qu'il mourra dans les heures qui viennent.
 
Jeanmich Il se décide finalement  à accrocher le point d'interrogation rutilant, scintillant, dans son morne sapin qui en devient soudain tout gai, tout joli. L'emballage abandonné sur la table se met alors à vibrer bruyamment. Paul sursaute.

Ruegy Prudemment Paul s’approche du paquet vide. Un téléphone qu’il n’avait pas vu en déballant le cadeau vibre énergiquement au fond de la boîte. D’un geste hésitant Paul s’en saisit et regarde le numéro affiché sur le cadran bleu illuminé.
- Mince, un numéro masqué, remarque-t-il en appuyant sur la touche OK.
- Allo ? Qui est à l’appareil ? demande-t-il timidement.
- Tu crois au père Noël ? Répond à l’autre bout une voix tonitruante en éclatant de rire.

Kirikino "Abracadabrante histoire " se dit Paul. Il se sent plutôt idiot avec son téléphone à la main et le point d’interrogation qui luit dans le sapin. Qui luit ? Dans le sapin ? Paul s’approche. En effet, le point d’interrogation rayonne dans le feuillage. Mais la couleur est étrange : violette, ultraviolette peut-être.
"Allons bon que veut encore dire cette farce", marmonne-t-il.

Polly
 "c'est vraiment de très mauvais goût, limite méchant". Ainsi dans sa tête continue à tourner des pensées qui deviennent de plus en plus amères. Il pense particulièrement à un collègue de travail, capable de bassesses pour éliminer les concurrents potentiels au poste qu'il vise  Et Paul est directement concerné par cette promotion.

Pol Se peut-il, songe Paul à cet instant, que Krauer soit au courant de son passé et veuille le faire chanter ? Un passé si lointain dont il pensait avoir effacé toutes les traces en changeant de vie, de ville, de nom.Ou bien Krauer appartient-il à l'Organisation ? Il faut que j'en ai le coeur net.

Wings Si son passé venait à le rattraper effectivement, cela signifiait qu'il risquait d'être torturé. Faudrait-il utiliser cette arme pour se suicider ? Ce serait moins pire que la torture, il en sait quelque chose...

Nymphea  Tant pis, son coeur ne résisterait pas à cette angoisse , prenant l'appareil et le courage à deux mains, il composa le numéro secret : verdun 1418... LE numéro et il attend.....la peur au ventre .....

Moa
 Se ravisant brusquement, il retourne le téléphone et voit une minicassette sous celui-ci. En fait de téléphone, c'est un magnétophone sous l'apparence d'un téléphone qu'il a reçu. Il recompose le numéro, et là même réponse. Mais plutôt que raccrocher, il attend... Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'une voix féminine se manifeste, le nommant par son prénom, et l'invitant à se rendre à un rendez-vous.

Chana Paul avait reconnu la voix. C'était bien celle de Krauer. Son coeur se met à battre. Que lui veut-elle ? Cette histoire ancienne qui remonte à la surface risque de le détruire. Il n'a d'autre choix que de se rendre au rendez-vous.

Revelise Il écoute les mots de krauer, mais dans sa tête il se fait son propre scénario, et en se disant personne ne m'aura cette fois ci. L'heure de ma vengeance à sonné, des années à fuir, des années à souffrir, mettre fin une fois pour toute à tout ça, ce n'est pas ma mort qu'ils auront, mais bien celle de krauer.

Ruegy  Et si ce rendez-vous était un piège ?

Ephemeridiae  Paul n'a d'autre choix que de se rendre au rendez-vous même s'il se sent piégé. Il prend avec lui le téléphone-magnétoscope, attrape le point d'interrogation ultra-violet dans le sapin, va dans sa chambre, prend la boîte au dessus de l'armoire, vide le contenu dans ses poches et sort de la maison. Il doit retrouver Krauer, se confronter à son passé.

Yoppodo  Des bribes de souvenirs lui reviennent. Dans ses nuits, il avait délibérément occulté ses rêves. Et là dans sa main, cet objet étrange lui rappelle ce passé qu'il voulait à tout prix oublier. Pourquoi le mur est il tombé ? Tout serait plus simple si Nathalie était encore en vie. Nathalie. Mais se peut-il qu'elle soit encore vivante ? Il n'ose y croire et pourtant cet objet, ce rendez vous. Sa raison se refuse à y croire.

Danyboy  Peut-être allait-il découvrir ce qu'il avait toujours plus ou moins supputé, Krauer n'était peut-être pas une femme, et ce point d'interrogation était là pour conforter ce doute. Ses manières un peu brutales et sa voix rauque, tout cela laissait soupçonner que peut-être c'était un homme se cachant derrière une féminité un peu trop prononcée.

Va l’r Tout en se rendant à son rendez-vous, il songeait à cette étrange soirée, le téléphone, le point d'interrogation. Les boutiques illuminées, les passants emmitouflés en ce froid soir de Noël ne parvenaient pas à le sortir de ses pensées. Que se passait-il en cette étrange soirée de fête ? Il s'approchait à présent à grands pas de l'adresse donnée par Krauer. Une grande maison se dressait au fond de l'impasse et pour y accéder, il fallait ouvrir une immense grille noire. Mais bizarrement, il n'y avait ni sonnette, ni serrure, juste une forme étrange, incrustée dans la grille, une sorte de point d'interrogation à l'envers... 

Patrice mais cela l'intrigua encore plus. Quelle simplicité, cette forme lui rappelait ce
qui composait le contenu du colis reçu quelques heures plus tôt. Mais cette évidence dans cette forme lui parait trop prononcée et il s'interroge sur une autre manière de pénétrer à l'intérieur de cette propriété.

Yoppodo Tout de même, cet objet lui rappelait étrangement un croc de boucher utilisé à des années lumières, et avec lequel il avait égorgé son ennemi d'alors. Les services l'avaient ils retrouvé, lui, le solitaire qui cherchait à se refaire une nouvelle vie.
 
Camomille   Devant cette porte il hésita, il trembla. Qu'allait-il trouver dans cette maison isolée ? Les lumières de Noël clignotaient, il le voyait à travers les volets. Il fit preuve d'un courage qu'il ne soupçonnait pas  et empoigna le point d'interrogation inversé, il frappa...  Quelques secondes passèrent et il entendit une clé tourner dans la serrure, la porte s'entrebâilla...

Ruegy   Paul continuait à s'interroger lorsqu'un hurlement déchira la nuit. Un courant d'air glacial lui balaya le visage avant de claquer brusquement la porte. Paul avait serré plus fort le point d'interrogation inversé dans sa main s'en s'apercevoir que le crochet lui entaillait les doigts.

Kirikino  Paul, vous l’aurez compris fonctionnait comme un automate. La réminiscence de ces événements obscurs l’entraînait dans un délire psychotique. Le contact froid de sa main sur la pierre du hall d’entrée, le ramena à la réalité. Il se trouvait dans le vestibule d’un superbe hôtel particulier. Comment était-il parvenu jusque-là : aucun souvenir. Le point d’interrogation qu’il tenait fermement dans sa main éclairait le hall de sa lumière violette ou ultraviolette, il était difficile de définir son rayonnement.

Yoppodo La peur lui faisait avoir des hallucinations. Vite, Paul les refoula. Il ne voulait pas repenser à l’explosion de cette partie du mur de Berlin qui lui avait vrillé les tympans. Les Vopos avaient tué Nathalie. Qui avait pu les informer ?

Va l’r  Il redoutait de le savoir mais l'envie de se laisser glisser dans cette aventure mystérieuse était trop forte. Il observa ce grand hall baigné de lumière violette  et vit un superbe tableau accroché au mur et là, tout à coup, un frisson lui parcourut le dos... Dans ce tableau de famille, se tenait au centre... la douce et tendre Nathalie! Le portrait devait dater de sa jeunesse car elle avait alors un sourire plus doux et un visage moins grave que lorsqu'il l'avait connue... La maison semblait vide, mais il aperçut une faible lueur qui venait du haut des escaliers.  Il se décida alors à monter à l'étage supérieur...

Ruegy  L'escalier en marbre blanc réfléchissait la lumière, se teintant d'un froid reflet violet. Paul commença à gravir les premières marches et s'arrêta face au cadre dans lequel souriait l'amour de sa vie, Nathalie. Comment les événements avaient-ils pu déraper à ce point ?

Yoppodo Ce fut la dernière chose qu'il vit avant de s'écrouler, évanoui. Krauer venait violemment de le frapper à la nuque. Krauer qui fut sa maîtresse bien avant Nathalie. Krauer la soeur jumelle, persuadée que Paul est le meurtrier de sa soeur.

Va ’r  Lorsque Paul revint à lui, une grande douleur à la nuque lui rappela ce qui se passait. Sa vue, troublée par le choc, ne lui permettait pas de discerner le visage qui s'approchait de lui. Pourtant, il lui semblait bien reconnaître ces traits familiers, Nathalie... Non, ce n'était pas possible, c'était un cauchemar et il allait se réveiller.  "Cette fois-ci, tu vas payer pour ce que tu as fait!" dit soudain une voix...

Yoppodo  Il la reconnait instantanément. La voix de Bruker, son père adoptif. Son mentor, son instructeur qui lui a appris tous les secrets des hommes de l'ombre, celui qui est à  l'origine de sa condition actuelle. Celui qui lui a fait quitter cette Allemagne de l'Est. Celui qu'il a trahi par amour de Nathalie. Cet homme au regard dont les yeux n'expriment que froideur et cruauté. Paul s'interroge, que va-t-il lui arriver ? Encore une inconnue ! Encore un point d'interrogation.

Kirikino  Paul s’est endormi devant la télévision qui crachouille, l’écran bleu violet parasité d’interférences. Son regard est attiré par le générique du feuilleton télévisé : 
Dans le rôle de : Bruker........Hans Bitter Fayyer. 
                             Nathalie ….Lowen Brand. 
                             Krauer........Greta Smith. 
Bon sang de bois, ce rêve maudit ne va pas le lâcher ! La speakrine maintenant parle allemand, en fond d’écran un immense point d’interrogation. Paul zappe et zappe et zappe comme un fou, mais toutes les chaînes diffusent le même programme, et à chaque changement de chaîne, ce foutu point d’interrogation qui occupe chaque fois plus de place…

Yoppodo Il n’a bu aucun hydromel ce soir ! Il écarquille les yeux ! Ce point monstrueux qui le regarde ! Il se met à douter de lui-même …quel était donc son rôle dans l’organisation ? On lui faisait confiance. Il n’était pourtant pas un numéro…

Polly  ... insignifiant. Il se secoue, il ne comprend pas cette léthargie qui le domine, le point d'interrogation clignote près de son sapin miteux, et ce qu'il vient de voir sur l'écran, c'est bien ce qu'il a eu l'impression de vivre. Une peur glaciale s'infiltre en lui, comme s'il était greffé à quelque centrale de contrôle.

Wings of hope Il se lève et part en direction de la cuisine. Il ouvre le réfrigérateur et se sert un verre d'eau gazeuse bien fraîche. Il approche le verre de sa bouche et se rend compte, les yeux écarquillés, que à la place des petites bulles, cette eau gazeuse est composée de tout petits points d'interrogation...

Skal  "Encore une eau inconnue qui provient de l'ouest", se dit il et il boit , elle est tres bonne

Va l’r
  Elle est vraiment très bonne, si ce n'était cet arrière-goût d'amertume...Décidément pour un soir de Noël, c'était vraiment flippant! Il décida alors d'aller mettre en route son ordinateur, peut-être y aurait-il un peu de monde sur overblog? Il laissa aller sa souris au gré des articles et des commentaires et ouvrit un blog inconnu. La première page était parsemée d'une fine pluie de point d'interrogations violets. C'était le blog de...

Le Bigorneau  ... chana. Là une histoire était écrite, tour à tour des blogueurs écrivaient un récit au gré de leurs envies... Il connaissait ce blog, il était déjà passé une fois, il avait même participé à la dernière histoire... Il commença à lire et là, stupeur, il se rendit compte que c'était un peu son portrait... 32 ans, un homme, comme lui tout seul pour Noël... Qu'est-ce que c'est que ça, se dit-il perplexe ?

Ruegy  Une enveloppe clignota sur l'écran de son ordinateur. Un nouveau message venait d'arriver dans sa boîte mail. Paul interrompit la lecture du blog de chana et cliqua sur l'icône du courriel.

Ephemeridiae  Ca disait : "Pas un mot, Paul, pas un clic... Nous savons où vous êtes, nous savons ce que vous faites, et vous, pauvre inconscient, vous ne savez rien. Vous ne savez rien et vous vous interrogez et vous le matérialisez dans tant de points d'interrogations... Retournez-vous, Paul ! Rejoignez-nous ! Vous ne pourrez faire autrement". Paul restait dubitatif face à son écran.

Wings of hope  Etait-il en train de devenir fou ou est-ce le monde qui le devenait ?

Ruegy  Paul regarda sa montre. Les aiguilles indiquaient 23 heures. Sans aucun doute cette vieille montre que Nathalie lui avait offerte, avait décidé de tomber une nouvelle fois en panne. La pendule du four me donnera la bonne heure, pensa-t-il en se dirigeant vers la cuisine.

Nathalie  Mais même le four ne fonctionnait plus... Paul ne comprenait vraiment plus rien... il était complètement désarmé... que se passait-il...

Camomille  Une coupure de courant, mais tout était bizarre, dehors les lumières étaient allumées... Quel vilain tour lui avait-on joué ! Et qui était le manipulateur ?

Va l’r celui qui lui avait envoyé ces messages sur internet ? Minuit sonnait à nouveau, son appartement était éclairé par les lumières de la ville qui filtraient à travers ses stores... Il ne lui restait plus qu'à allumer un peu de feu dans la cheminée, histoire de s'éclairer et de chauffer un peu l'appartement. Il  s'en approcha donc pour la mettre en état et là, il lui sembla entendre du bruit dans le conduit, comme si quelqu'un essayait de s'introduire chez lui, par la cheminée...

Yoppodo La définition apprise dans ce camp d’entraînement de l’Est lui revient « Les cheminées sont des conduits aménagés et prolongés dans un bâtiment à son sommet pour l'évacuation des gaz et fumée d'un feu allumé à un étage dans un foyer ouvert un poêle ou une chaudière. L'évacuation est basée sur la différence de densité de gaz chauds par rapport à l'air. Une cheminée doit être souvent ramonée afin d'éviter une diminution du tirage ou des feux de cheminées. Il n’avait effectué aucun ramonage depuis qu’il vivait dans cette maison que tous ses voisins alentour lui avaient déconseillé d'habiter, car hantée, disaient-ils par de mauvais esprits

Quichottine ou par des bons d'ailleurs !
Parviendrait-il à en attirer chez lui pour l'aider à démêler le fil de cette histoire ? Il fallait vraiment qu'il se tire du mauvais pas...

Ruegy ... dans lequel il s’était obstiné. Étrangement une autre définition sur les cheminées lui revenait à l’esprit.  Celle que son père lui racontait alors qu’il n’était encore qu’un petit enfant, à Rostock : La nuit de Noël, un homme mystérieux parcourait le monde pour offrir des cadeaux aux enfants. Ce magicien passait par le conduit des cheminées pour entrer dans les maisons. Absurde ! Le bruit s’était arrêté

Ephemeridiae  Paul passa la tête dans l'âtre de la cheminée, leva le nez et cria pour savoir s'il y avait quelqu'un.... Il n'entendait qu'un "Mmffllmme !" Qui était coincé dedans ? Sans se poser de question, Paul revint sur ses pas, attrapa son point d'interrogation phosphorescent ultraviolet (que faisait-il là d'ailleurs ?), le prit à bout de bras et l'enfonça dans la cheminée... Le point d'interrogation s'était accroché à quelque chose qui continuait de dire "Mmffllmme !". Paul tira, la forme tomba, la pièce était maintenant noire de suie...

Moâ  Soudain; il se souvint, ce point d'interrogation qui venait de tomber dans l'âtre, dont les deux points réunis côte à côte formaient un coeur, était le même bijou que portait Nathalie au moment de sa mort.

Yoppodo 
Tout est noir. Paul étouffe, il a du mal à retenir ses mains qui cherchent désespérément à s’accrocher à quelque chose, quelqu’un. Les doigts de ses mains griffent les draps.Paul est secoué. Il ouvre les yeux .Les murs sont blancs, il entend une voix étouffée par l’émotion : « il vit, merci mon dieu il vit ». C’est Nathalie !
Un homme en blouse blanche le regarde en souriant. Il vient de sauver la vie de Paul, de lui implanter un pacemaker. Paul qui, en cette nuit de Noël, avait eu une crise cardiaque que rien ne laissait supposer, et des plus violentes.

Epilogue

Paul revient de loin. Nathalie lui raconte les terribles événements de la soirée. Il s'était effondré brusquement et, prise de panique, elle avait appelé les secours. Tout était allé très vite : les sirènes stridentes et le gyrophare bleu et rouge des voitures , les téléphones qui ne cessaient de sonner, les voisins, madame Krauer et monsieur Bruker, venus proposer leur aide... 
L'appartement s'était transformé en hôpital de fortune où chacun essayait de sauver la vie de Paul. Lorsque le coeur de Paul reprit un rythme rassurant, il avait été conduit à l'hôpital le plus proche.
Il est hors de danger à présent. Il se sent faible et a besoin de se reposer. Le calme est revenu dans cette chambre aux murs blancs. A 32 ans, Paul croit de nouveau au Père Noël et cette nuit, il portait une blouse blanche. 
Il veut croire aux miracles, à tous les miracles. La nuit sombre a laissé place à cette fabuleuse page blanche que Paul a bien l'intention de remplir de tous les bonheurs qui l'attendent avec Nathalie, sa future femme. Avant de le quitter ce soir, elle avait promis de revenir très tôt le lendemain et, pour le faire patienter, avait déposé dans sa main, le cadeau de Noël qu'il lui avait remis juste avant sa crise cardiaque : un pendentif en or. Deux petits coeurs imbriqués l'un dans l'autre. Ce pendentif, symbole des interrogations qui n'avaient plus lieu d'être désormais, avait accompagné Paul dans la plus douce des nuits.


Pour le bêtisier du "Solitaire" c'est   Ici
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P
tout ça fait une chouette histoire, nous avons bien bossé enfin, surtout toibonne journée
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C
Bonsoir cher Pol. Ce que tu dis est gentil mais je n'ai fait que réécrire l'histoire. Les imaginations, les suites, le déroulement, sont les vôtres. Alors je rends à César....Merci de ta visite Pol. Cela me fait plaisir.
R
Coucou chana, et bien finalement elle est très intéressante à lire cette histoire, avec les brides de chacun, tu as fait une jolie innovation ici, vivement la prochaine. Bonne journée bisous
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C
Merci beaucoup revelise. Je suis contente que cela plaise. Passe une excellente soirée. Bises
S
hello ! hi ! chana, heureuse d'avoir eu ta visite, c'est un vrai club ici, c'est jouissif, positif, on y est mieux que ds les couleurs sombres, alors tu fais l'animatrice, en plus, écrivain, G.O., super, je reviendrai lire tout cela, gros bisous chana
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C
Tu as vu cette polyvalence ! Lol.Je suis ravie de te revoir Sarah frane.A très bientôt de nous lire.Bises et bonne journée à toi.
Q
C'est magnifique !!!! Merci encore une fois, Chana !!!Passe une belle nuit... que tes rêves soient aussi doux que ceux de Paul ! :0010:
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C
Que ta journée soit aussi douce que mes rêves le furent cette nuit.Bises dame Quichottine.
C
juste pour info, sarah frane est revenu avec un site tout neuf ! voiklà bonne soirée  chana
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C
Merci de l'info Calliopé. J'irai voir. Bonne journée à toi